mercredi 26 octobre 2011

La culture informatique ?


Cette absence de culture informatique doit-elle nous préoccuper ?

La réponse est incontestablement OUI !

Nous utilisons par exemple tous internet. Ne serait-il pas utile de comprendre un minimum comment un moteur de recherche choisit les réponses qu’il donne à une requête. Les gens qui utilisent les blogs peu sérieux mesurent-ils l’impact de leur choix sur le long terme ? Quels sont les dangers réels des courriels malveillants. Que faut-il penser des dangers réels du vote électronique ? Les exemples sont nombreux, ils montrent bien que cette culture de base en informatique est chez la plupart d’entre nous, absente, y compris la jeune génération. Est-ce qu’une société moderne et démocratique ne devrait pas avoir pour intérêt d’être constituée de citoyens maîtres de leur environnement numérique ?

Il semble tout de même que notre société aie pris conscience de cette lacune, pour la première fois, à la rentrée 2012, un nouvel enseignement de spécialité « informatique et sciences du numérique » va être instauré en terminale scientifique. L’objectif de ce nouvel enseignement n’a pas pour but de former des experts, il vise simplement à donner un minimum de recul pour mieux comprendre les concepts qu’il y a derrière les outils numériques. Les citoyens formés pourront utiliser cet outil de manière plus réfléchie et efficace en s’éloignant de la technique « presse-bouton ». Si l’on prend le traitement de texte par exemple, il y a deux façons de comprendre son utilisation. Où bien vous avez conscience des grandes fonctions qu’il y a derrière un traitement de texte et si demain vous devriez changer de système de traitement de texte, cela ne vous posera que peu de difficultés. Par contre si vous voyez ce traitement de texte comme une boite noire qui répond aux instructions d’un des menus, c'est-à-dire en fait, si vous ne l’avez pas compris, il vous sera difficile, voire impossible d’utiliser un autre système et vous devrez le réapprendre. Ce qui est vrai pour le traitement de texte, l’est également pour les tableurs, traitement photos etc, etc …

La plupart des gens ont très peu, voire pas de culture informatique et cela est d’autant plus étonnant qu’aujourd’hui, l’informatique est présente dans leur vie quotidienne et demain, cet informatique ou d’une manière générale les objets numériques joueront un rôle encore bien plus important, le corps humain sera réparé avec des processeurs informatiques, nous commanderons des machines grâce à des interfaces cerveau-ordinateur, nous consulterons le médecin à l’aide de la téléconsultation etc, etc …

Si collectivement nous échouons, d’autres pays en concurrence avec nous prendrons un avantage important au détriment de notre développement collectif et personnel. Si au contraire nous savons fournir à tous cette culture informatique indispensable alors nous serons nous aussi les créateurs de cette société numérique mondiale dans laquelle nous vivons.

RH

Edito - L'ordinateur.


Nous entretenons souvent avec l’ordinateur des rapports laborieux. Il y a tout d’abord une sorte de fulmination, puis une véritable angoisse. Il faut s’adapter à la toute puissance de cet engin redoutable, sous peine de perdre la reconnaissance de ses pairs dans cette société qui s’emballe à la vitesse du cheval au galop. Il y a tout de même ceux qui s’affirment comme les intégristes du refus. Pourront-ils résister longtemps ? Ils répondent qu’il n’y a pas de place chez eux pour cet objet dont l’esthétique les glace et leur promet toutes les aliénations. En opposition, il y a ceux dont la passion pour internet s’avère galopante qui leur permet une ouverture infinie sur le monde. L’ordinateur n’est-il pas un bon compagnon pour rompre la solitude, mais il faut prendre garde de ne pas devenir un inconditionnel de cet internet à tout prix. Que nous réserve-t-il dans l’avenir ? Une aide accrue dans notre quotidien ? Une dépendance dans notre vie ? Le virtuel ne risque-t-il pas de nous éloigner de la nature ? Les jeunes et les moins jeunes qui se baladent avec les écouteurs aux oreilles et le blackbery à la main ne sont-ils pas un exemple flagrant de ce nouveau comportement, ils sont dans leur monde et indifférents à tout ce qui les entoure, le retour aux réalités ne risque-t-il pas de devenir douloureux un jour ? Nous n’avons pas le choix et devons adhérer à cette technologie du présent et du futur faute de quoi nous risquerions une marginalisation impitoyable. Le serveur multi média, la consultation médicale à domicile et bien d’autres applications à inventer seront peut être appréciées dans les années qui suivent. Nous trouvons normal aujourd’hui, de bavarder en visiophonie et en temps réel avec un proche au bout du monde, de même que consulter son compte en banque et donner des ordres sans avoir à bouger de son bureau. Il y a seulement 10 années, l’informatique était quasiment inconnue de bon nombre de particuliers et il a fallu réveiller la conscience individuelle et collective pour trouver l’énergie et la motivation pour adhérer à ce mode de communication. Nous attendons bien sûr qu’une solution soit trouvée pour pallier à cette lenteur exaspérante de la messagerie et nous misons sur la fibre optique* car nous sommes de plus en plus pressés dans un monde qui vit à 100 à l’heure. Désormais nous devrons admettre que l’ordinateur sera une composante indispensable dans notre vie de tous les jours. Un dur apprentissage pour une tranche de population non préparée à l’utilisation de cet outil très complexe est à prévoir et demandera un investissement personnel dans l’effort, c’est le prix à payer pour la maîtrise de cet engin diabolique. Ce qui nous fait défaut, c’est cette logique informatique à laquelle nous ne sommes pas habitués, la plupart des jeunes ne l’ont pas non plus, car ils fonctionnent comme des automates et n’ont pas non plus la science infuse dans ce domaine. Inquiétant à mon avis, c’est la miniaturisation de ce matériel qui n’est plus à l’échelle humaine, les androïd ou apple ** lorsqu’ils sonnent dans le fond de votre sac sont introuvables et lorsque vous les avez en main, l’écran est si petit que votre vue est mise à rude épreuve. Stupide, ridicule se sont des objets de spectacle que l’on affiche sans vergogne, l’être humain sans personnalité a besoin de paraître et il n’existe qu’au travers de ces objets qui sont « tendances ». N’avez-vous jamais remarqué ces individus sans gêne, qui en public parlent haut et fort dans leur portable, hommes très affairés qui brassent du vent et qui polluent notre environnement sonore. Inquiétant aussi l’intoxication par internet de nos jeunes qui plongent dans tous ces réseaux sociaux tels que faceboock ou twiter, s’exposant aux dangers des pédophiles et autres malfrats de ce genre. Un danger aussi, la perte de notre identité, car l’anglais sur la toile nous envahit, les sites en français se font plus rares, alors soyons sélectifs et bannissons tout ce qui n’est pas notre langue, ça fait bien aujourd’hui de « baragouiner » de l’anglais, la plupart du temps par des personnes dont la maîtrise en français laisse fortement à désirer.

* fibre optique : cheveux de silice qui laissent passer les signaux à la vitesse de la lumière ( 2 à 300.000Kms/seconde.

** androïd ou apple : Compromis téléphone portable et mini ordinateur.

RH

Intrusions - Virus - Spams.


Un virus peut détruire votre disque dur et donc la mémoire et vos travaux. Si vous êtes connectés en ADSL, un « pirate » peut s’introduire sur votre disque dur et accéder à ce qui s’y trouve. Quant aux spams, ils représentent seulement la pollution publicitaire.

Il ne s’agit pas de paniquer, mais de prendre des précautions élémentaires.

D’où viennent les virus ?

Un virus informatique est un programme informatique créé dans le but de modifier le fonctionnement normal de votre ordinateur à votre insu. Il peut arriver sur votre ordinateur par l’intermédiaire de votre messagerie électronique, d’un CD déjà contaminé.

Il peut se propager, par l’intermédiaire de votre outil de messagerie, à tous les destinataires habituels de vos courriers électroniques.

La plupart des virus sont contenus dans des fichiers joints à des mails, fichiers le plus souvent exécutables se terminant par exe, pif ou autre.

Donc conseil systématique et connu, n’ouvrez aucun fichier dont vous ne connaissez pas l’origine.

Comment se prévenir des virus ?

- Exécuter une sauvegarde régulière de vos fichiers importants.

- Investissez dans un logiciel anti-virus (il en existe des gratuits et de très bonne qualité)

- Méfiez-vous aussi des mails qui annoncent tel ou tel virus : ce sont souvent de fausses infos. Vous pouvez vérifier en consultant le site www.hoaxbuster.com

Un mur pare-feu contre les intrusions :

Votre ordinateur à l’achat est équipé d’un pare-feu. C’est un logiciel qui constitue un intermédiaire entre votre ordinateur et le réseau local. Il évite toute intrusion sur votre PC du type logiciel espion qui pourrait intercepter vos codes par exemple. Ce pare-feu a donc un rôle de protection important.

Se protéger des spams :

Le spam est l’afflux de messages non désirés et indésirables, comportant souvent des publicités.

Pour faire face à ce problème, il faut utiliser les outils de filtrage des logiciels de messagerie . Ces logiciels doivent être activés dans « outils » « bloqueurs de fenêtres publicitaires » et activation du « filtre anti hameçonnage »

Evidemment la présence de l’anti-virus peut ralentir quelque peu le fonctionnement de la machine, surtout au démarrage, mais c’est une protection à ne pas négliger.

Le filtre anti hameçonnage a pour rôle de déjouer les arnaques sur des sites web que vous visitez. Il détecte les sites qui veulent extirper des informations vous concernant. Ce filtre anti hameçonnage est fourni gratuitement par microsoft et sa mise à jour est permanente.

RH

dimanche 23 octobre 2011

Les banques de données.


Pour les habitués du jargon informatique le terme « banque de données » est courant. A priori, on peut deviner ce que désigne cette expression : Comme la banque gère notre argent, la banque de données semble naturellement récolter et gérer des données, des informations. Certes on peut se contenter de cette définition intuitive. Mais si on connaît précisément ce qu’est une banque de données, alors on peut encore mieux exploiter ces gisements d’informations. Penchons-nous donc sur la question.

Une banque de données peut être définie comme « un ensemble de données relatif à un domaine défini de connaissances et organisé pour être offert aux utilisateurs ».

Les banques de données donnent directement accès au texte ou à l’information recherchée. Aujourd’hui incontournables pour les entreprises en quête d’information, elles se développent beaucoup et tendent à se spécialiser. Ainsi une grande diversité de banques de données existe actuellement, quelques exemples :

Informations générales.

Informations juridiques.

Informations économiques.

Informations industrielles.

Bibliothèques universitaires.

Pour les moyens d’accès, ils peuvent s’effectuer de différentes façons :

La recherche par menu, la structure de la banque de données s’apparente à un réseau routier. Le voyageur emprunte d’abord l’autoroute, puis choisit une route nationale correspondant à un menu avant de s’engager sur des routes départementales, communales … chacune offrant de nouveau des rubriques et sous-rubriques. Cet accès est généralement utilisé dans les banques de données restreintes car le temps de cheminement est relativement long.

La recherche par mots clés. L’analyse du besoin d’information a initialement permis de déterminer les termes les plus représentatifs du sujet de recherche, dès lors l’utilisateur interroge la banque de données grâce aux « mots clés » qu’il a choisi ou pioche dans une liste proposée à l’écran.

La recherche par « hyperliens » consiste à cliquer sur un mot ou une zone de document à l’écran pour faire apparaître un autre document constituant un hyperlien. Les avantages de ce procédé sont incontestables : le passage d’un document à l’autre permet non seulement d’affiner la recherche mais aussi d’ouvrir de nouvelles perspectives auxquelles l’utilisateur n’avait pas pensé au départ. Le risque est cependant de se laisser porter par les liens en perdant de vue le besoin d’information initial.

On distingue donc les banques de données bibliographiques, les banques de données iconographiques, les banques de données textuelles et les banques de données numériques.

Dans les banques de données numériques, nous y trouvons textes, images, sons, vidéos.

RH

La musique numérisée.


La numérisation des contenus et la convergence des médias ont constitué une double révolution dans l’industrie musicale. Pour la première fois depuis la naissance du secteur, la musique est dématérialisée et n’est plus véritablement rentable. Cette double transformation a eu pour conséquence de bouleverser l’organisation traditionnelle du secteur. Certains acteurs incontournables, les majors dans l’ère du « pré-numérique » ont perdu leur place, au profit d’acteurs émergents. L’explosion du « piratage » a accompagné et confirmé la fin de vie du produit CD, source de pertes importantes pour les industriels du disque. Les consommateurs, eux, ont vu leur consommation changer radicalement, avec des conséquences nuancées pour leur bien-être. Enfin la dématérialisation de la musique a ouvert de nouvelles perspectives pour le marché de la musique.

Les derniers chiffres fournis pour l’année 2010 indiquent que la « musique numérique » continue de progresser au détriment des ventes physiques. Elle représente désormais près de 20% du marché. Les téléchargements légaux quant à eux ont atteint 17%.

Les bibliothèques de téléchargement pullulent, il suffit d’ouvrir dans google « téléchargement musique » et la liste des sites sera longue. Un site émerge tout de même « youtube » bien connu des jeunes d’aujourd’hui. La loi hadopi protège les droits d’auteur et punit en théorie tout chargement illégal.

S’approprier une musique légalement ou illégalement est relativement facile et son stockage n’est pas un problème, Dans les disques durs de votre PC, dans votre serveur multimédia ou sur une simple clé USB la musique numérisée trouve sa place. Les baladeurs ont séduit bon nombre de jeunes et de moins jeunes et stockent une quantité important de musique numérisée au format MP3 (c’est un format compressé qui prend moins de place) A titre indicatif sur un CD normal de 700 Mo on peut mettre l’équivalent musical de 15 CD. A noter tout de même que la compression altère quelque peu la qualité musicale.

Au fil des siècles, nous partons de la renaissance de 1400 à 1600 pour les débuts musicaux, la musique baroque de 1600 à 1750, La musique classique de 1750 à 1800, la musique romantique de 1800 à 1900 et de 1900 à nos jours, la musique contemporaine.

Pour mettre un brin de poésie dans ce contenu, on peut dire que la musique est le langage universel des émotions, car la musique est omniprésente dans toutes les cultures humaines, c’est une langue unique qui peut être comprise dans toutes les parties du globe.

Nous avons tout de même du mal a subir ce matraquage de décibels dont les jeunes se gavent où toute mélodie ne trouve pas sa place. Les rythmes interminables rappellent le bruit fracassant des machines outils dans des ateliers d’usinage, les textes très orientés sont récités d’une voix monocorde, les interprètes ….

Ecouter un bon CD musical, c’est tout de même un bon moment de plaisir que l’on peut même faire partager…

RH

La photo numérique.


Le désir de posséder un appareil photo numérique dernier cri ne diminue pas avec la saturation présumée du marché. Plus de 70% des foyers français en sont équipés. 5000.000 d’appareils ont été vendus en 2010.

Les appareils numériques succèdent donc à leurs ancêtres les « argentiques »

Dans un monde où le régime d’hyper partage devient la règle pour les internautes du monde entier, les photographies produites au quotidien sont devenues les véhicules naturels des échanges permettant de nourrir des liens à distance. Ces usages en ligne dont la vitalité ne cesse de décroître s’accompagnent d’un renchérissement de l’intérêt pour la photographie physique : albums personnalisés, exposition grand public au sein d’événements ou festivals chaque année plus nombreux. En 2010, le marché des appareils photos a profité de cette vitalité porté par les besoins de qualité et d’innovation.

Le principe de l’appareil photo numérique est la numérisation des couleurs par la pixellisation. Les pixels sont les petits points constitutifs de la photo. Plus le nombre est élevé, meilleure sera la qualité.

En photographie on distingue 5 fonctions :

- L’information, photos reportage, photos d’identité, photos constat, photo scientifique.

- La création, photo d’art, photo publication, photo passion.

- La mémoire, photo souvenir, album de famille, album personnalisé, photo patrimoniale, photo sociale, photo ancienne.

- Le divertissement, photo d’illustration, photo instantanée, photo de situation, objets photo.

- La conversation photo échangée par SMS, photo d’échange sur les réseaux sociaux, photo exposée sur les sites de partage.

Une large tranche de la population française se nourrit d’une véritable passion pour ce mode d’expression personnel.

Quelques chiffres :

- 500 à 800 milliards de photos seront prises dans le monde en 2011.

- 750 millions de photos ont été téléchargées sur facebook le WE du 1er de l’an 2011.

- 20 milliards de clichés étaient stockées sur les 3 serveurs photobucket, picasa, flickr.

- 1900 photos, c’est le nombre de prises de vue réalisées en 2011 par chaque français possesseur d’un appareil numérique.

- 58% des pratiquants de la photo numérique en France transfèrent leurs photos sur un disque dur externe.

L’univers personnel de la photo est fait de coups de cœur, d’émotions, de souvenirs qui vous sont propres, mais qu’il est parfois difficile de faire partager avec des amis. Etre fier de ses résultats, c’est bien naturel, vos talents, qu’ils soient modestes ou affirmés vous appartiennent et vous vous faites plaisir, c’est l’essentiel.

RH

La visiophonie.


Les systèmes de visioconférence sur internet (ou web conférence) permettent de transformer votre PC en une véritable réunion virtuelle et interactive, disponible 24h sur 24 et 7 jours sur 7 et vous pouvez communiquer de cette manière avec un correspondant au bout du monde. Il suffit d’installer un logiciel comme skype ou msn. Non seulement vous parlez à vos correspondants mais vous pouvez aussi les voir et leur écrire en direct tout en échangeant des documents.

Et tout cela simultanément sans vous déplacer et gratuitement si vous utilisez l’un des deux logiciels cités ci-dessus.

Skype est donc devenu comme MSN Messenger, il est donc difficile de s’en passer de nos jours, l’outil est devenu un instrument incontournable en matière de communication.

Skype fait donc partie des logiciels propriétaires. Son rôle est de permettre à des utilisateurs du monde entier de passer des appels téléphoniques à travers le réseau internet. Sachez qu’avec l’application, tous les appels d’utilisateur à utilisateur sont gratuits (PC à PC). Cependant les appels passés vers les lignes téléphoniques mobiles ou fixes sont payants. Skype inclut plusieurs fonctionnalités : messagerie instantanée, conversations audio sécurisées, échanges de messages textes, transfert de fichiers, conférences téléphoniques et visioconférences entre autres.

Les premières études et applications de la visiophonie en France ont été réalisées par le Centre National d’Etude des Télécommunications en 1972. Les premières applications commerciales n’apparaitront qu’en 1984. La ville de Biarritz est équipée en visiophonie depuis plus de 20 ans et grâce à la fibre optique déjà utilisable à l’époque.

J’ai participé et collaboré a une visioconférence dont le philosophe Baudrillard était l’animateur. Cette visioconférence reliait un amphi de La Source à une université de Montréal et ce en 1992. Les participants se sont passionnés sur un sujet philosophique et la qualité du débat était remarquable.

Le offres grand public de visiophonie ont été lancées par les opérateurs dans les années 1990, mais l’engouement du public n’a pas atteint les espérances des opérateurs. Il a fallu atteindre les années 2000 pour commencer à voir une utilisation intensive de messagerie instantanée gratuite. La visiophonie par téléphone mobile quant à elle, a démarré en 2006, seulement 3% des abonnés mobiles avaient essayé le service.

La vidéocommunication est aussi un mode de communication qui allie la parole et l’image, on peut lui attribuer de nombreux avantages, différentes formations pédagogiques, permettre à l’enfant handicapé de suivre ses cours à domicile, aide au diagnostic dans le domaine médical etc, atc …

Il est permis de penser que dans ce domaine le recours accru à ce mode de communication sera visible dans les années à venir. Nous pouvons difficilement échapper au progrès.

RH

Le serveur multimédia.


Aujourd’hui, diffuser depuis votre téléviseur les photos, la musique et les films stockés sur votre serveur média est une réalité. Votre réseau domestique peut désormais réunir plusieurs ordinateurs et associer différents périphériques utilisables pour diffuser des fichiers multimédias, images, sons, vidéos. La compatibilité entre ces équipements est assurée par le système DLNA dont le serveur est pourvu. Le DLNA est le logiciel intégré au serveur multimédia , tout comme votre ordinateur a besoin de Vista ou Windows 7 pour fonctionner. Cela permet de connecter sur le même réseau des périphériques aussi divers que des ordinateurs, des multifonctions, des téléviseurs nouvelle génération, des consoles de jeux.

Le système DLNA est une norme permettant à des périphériques de se connecter à un réseau et de partager des données numériques. Le serveur média est un immense espace de stockage dont la capacité varie de 1 à plusieurs To (teraoctets) . 1 To permet de recevoir 60 films de 1h30, 300 CD musicaux, 177000 photos et tout ceci accessible depuis la télécommande de votre téléviseur. C’est une révolution qui permet de sortir parfois de la médiocrité des programmes télé et de cette publicité outrancière, d’ailleurs les publicistes s’en inquiètent car dans les années à venir, il leur faudra trouver la parade.

Vous êtes confortablement installés devant votre téléviseur et après avoir zappé sur toutes les chaînes, votre verdict tombe ce soir : Rien. Qu’à cela ne tienne, vous allez consulter vos dernières photos de vacances ou écouter le contenu d’un CD musical sans bouger de votre fauteuil, votre téléviseur s’adaptera au gré de vos désirs et vous allez piloter à l’aide de votre télécommande vos choix. Ce soir vous prenez le pouvoir et vous décidez, vous vous affranchissez des contraintes imposées par les programmes TV. Alors merci qui, merci le serveur multimédia …

Pourquoi ne pas imaginer que, dans le futur, votre serveur ne se limite pas seulement à l’espace détente, mais soit occupé de vos données médicales lorsque l’avancée technologique dans ce domaine le permettra, avec pour résultante l’effet comparatif dans le temps de votre état de santé (tension, rythme cardiaque etc …)

Pourquoi ne pas stocker les copies de vos contrats divers (assurances, prélèvements, retraites, salaires etc …

Le serveur multimédia désigne donc un support capable d’enregistrer, de restituer ou de transmettre de la musique, des photos, des vidéos ou des données de toute sorte et tout cela chez vous. Mais il faut ajouter à cette notion de diversité d’infos celle d’interactivité apportée par l’informatique. La possibilité pour l’utilisateur de « naviguer » à sa guise d’une information à l’autre.

RH

Les Fournisseurs d'Accès Internet. (F.A.I)


En France, internet est utilisé par le grand public depuis 1994, mais n’a réellement connu un essor qu’à partir du milieu des années 2000. Depuis 2010, l’on compte 20 millions d’abonnés au réseau soit 42,3 millions d’internautes pour 65 millions d’habitants. Le premier fournisseur d’accès grand public fut « FranceNet » qui ouvrit ses portes en juin 1994.

La France occupe aujourd’hui la deuxième place au niveau européen.

En 1998, 570.000 foyers étaient raccordés à internet.

En 2001, 17% des foyers étaient connectés.

En aout 2005, Plus de 13 millions d’abonnements étaient enregistrés.

En 2007, plus de la moitié des français sont des internautes.

Les enfants de 6 à 13 ans sont de plus en plus connectés et équipés d’outils numériques, 18% de ces derniers possèdent un ordinateur, 55% une console de jeux et 83% des lecteurs mp3 ou des smartphones.

Un quart des parents se juge préoccupé par le temps passé par leur enfant à utiliser les produits électroniques (3 à 4 heures par jour)

Pourquoi avoir recours à un FAI :

- Il n’est pas possible de se connecter directement à internet par votre ligne téléphonique.

- La ligne téléphonique est originellement prévue pour véhiculer la voix.

- Il est donc nécessaire de rendre la ligne « éligible » en fonction de critères techniques (éloignement du central, présence d’équipements etc.) pour la qualifier (voix + haut débit)

- Si elle remplit les conditions, cette ligne devient donc qualifiée ADSL

Pour être opérationnelle, la ligne ADSL doit être pourvue chez l’abonné d’un modem (ou live box pour orange, free box pour free pour ne citer que ces exemples).La box est l’interface entre l’ordinateur et le central téléphonique de rattachement, c’est ce qui permet d’obtenir le haut débit.

Nous pouvons donc avoir à la fois sur une ligne ADSL :

- Une ligne analogique.

- L’accès internet 24h sur 24 et 7 jours sur 7.

- Une ligne téléphonique numérique associée au haut débit.

- La télévision .

Toutes ces prestations sont fonction de la qualité de la ligne et les FAI se vantent d’envoyer à partir du central un débit suffisant (8 mégas) mais à l’arrivée, le compte n’y est pas. Les lignes téléphoniques sont vétustes, sans entretien, un monde sépare les offres commerciales et les qualités techniques des prestations.

Voici la liste des FAI les plus connus :

- Orange.

- Free

- SFR

- Darty

- Numéricable (utilise le réseau câblé de certaines villes.)

RH

Les moteurs de recherche.


Un moteur de recherche est un dispositif permettant de retrouver des ressources (pages web, forums, images, vidéos etc …) associées à des mots quelconques. Un moteur de recherche sur le web est constitué de « robots » qui parcourent les sites à intervalles réguliers et de façon automatique, sans intervention humaine, ils suivent les liens hypertextes (qui relient les pages les unes aux autres) rencontrés sur chaque page atteinte. Chaque page identifiée est alors indexée dans une base de données.

Lors d’une recherche, le web est systématiquement exploré par un robot d’indexation retenant tous les liens qu’il trouve et récupérant les ressources jugées intéressantes. L’indexation des ressources récupérées consiste à extraire les mots considérés comme significatifs correspondant à chaque ressource. Les mots sont enregistrés dans une base de données organisée comme un gigantesque dictionnaire inversé. La ressource indexée peut ensuite être retournée dans les résultats d’une recherche d’un visiteur contenant un mot clé correspondant.

Les moteurs de recherche se financent principalement avec la publicité ciblée. Il s’agit de présenter des publicités correspondant aux mots recherchés par le visiteur. Pour l’annonceur, cela revient à acheter des mots clés comme « vacances », « hôtel » « plage » etc, etc …

Il existe une quantité énorme d’informations sur internet (plusieurs milliards de documents). Ces informations pour la plupart sont renouvelées et actualisées quotidiennement. Le moteur de recherche est donc un élément indispensable pour s’y retrouver.

Les moteurs de recherches sont un passage quasi obligé dans notre utilisation d’internet.

La combinaison d’une audience de masse et de technologies de traçage toujours plus fines permet à ces sites de se faire une idée précise de vos centres d’intérêts, des sites que vous fréquentez, des actions que vous entreprenez, de votre localisation géographique. En un mot vous êtes « filmé » et devenez un client acheteur potentiel.

Google, moteur de recherche bien connu s’accapare à lui seul plus de 91% des requêtes réalisées en 2009, dernières statistiques connues.

En 2010, google possède un parc de plus d’un million de serveurs, google s’est donné pour mission d’organiser l’information à l’échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile.

Un chiffre, google a indexé en 2008, 1000 milliards de pages web.

Il existe également d’autres moteurs de recherches beaucoup plus modestes sur le web, citons, Yahoo, voila, france.aol etc, etc …

RH

Les réseaux sociaux.


Le terme désigne un site internet permettant de s’inscrire et d’y créer une carte d’identité virtuelle appelée plus souvent « profil »

.

Le réseau est dit social parce qu’il permet d’échanger avec les autres membres inscrits sur le même réseau des messages publics ou privés, des liens hypertexte, des vidéos, des photos, des jeux …

L’ingrédient fondamental du réseau social reste cependant la possibilité d’ajouter « des amis » et de gérer une liste de contacts.

Les réseaux sociaux, il y en a des quantités, citons les incontournables tels que facebok, twitter, et puis d’autres comme flicker, copainsdavant etc

Les effets de la communication via les réseaux sociaux, cachent un problème qui mérite de l’intérêt. Au-delà de la plaisanterie qui vire au drame, de la mauvaise phrase balancée sur un ou une « ex » ou sur son patron, il y a le plus grand archivage jamais connu par l’homme.

Il est extrêmement difficile, voire impossible de supprimer une publication d’un réseau social.

L’immédiat et sa cohorte de nuances deviennent soudain éternels, figés dans le temps. Une boutade devient réflexion profonde, un moment de faiblesse devient fondateur, un bon mot devient épitaphe, une provocation occasionnelle peut devenir un affront permanent… Bref bienvenue dans le nouveau monde du deux en un, ou l’oral et l’écrit se mêlent, comme la pensée immédiate et les conclusions déterminantes.

Evidemment ce n’est pas présenté ainsi, mais c’est un fait ! Dans l’histoire, il s’en est toujours trouvé un pour détourner les meilleures innovations.

La parole archivée tout comme l’ADN devient profession de foi. L’auteur d’un message peut devenir un coupable « prouvé scientifiquement » et ce à toute heure, à tout moment et même 20 ans plus tard ! Quel progrès !

Parallèlement à cette dimension vertigineuse de la gestion de ce stock d’informations de toute nature, où la législation elle-même se brûle les ailes d’ailleurs, comment s’y retrouve-t-on entre un monde réel, un monde intérieur, des réseaux réels, des réseaux fantasmés, les images de soi, les trucages et subterfuge…

Les réseaux sociaux se développent à une vitesse extraordinaire ; Chacun communique ses prochains caps à franchir, mais peut-on dire que ces réseaux créent véritablement du lien social entre tous ces individus. Chiffre incroyable, facebok atteint un milliard d’individus !

En quelques instants et en seulement quelques clics l’internaute renonce à sa vie privée, cette vie privée que tout le monde essaie de protéger se trouve d’un coup mise aux enchères achetée par les multimédias qui regroupent toutes les informations que vous mettez sur facebook, tout ce qui vous concerne est désormais commercialisable.

RH

Le télétravail.


L’ordinateur dans son utilisation ne se limite pas à l’échange de mails sur la messagerie, le télétravail est l’une des résultantes de cet outil puissant dont les ressources sont énormes. Travailler à domicile peut être un choix de vie ou un moyen de compléter ses revenus. Pour, de plus en plus de français travailler chez soi est devenu une réalité avec de nombreux avantages, meilleure efficacité, meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, enrichissement des tâches, abolition du temps de transport etc, etc …

Il existe le télétravailleur indépendant et le télétravailleur lié à une entreprise, dans le premier cas des critères sont à prendre en compte, (bonne connaissance de l’activité choisie, étude sur la possibilité de débouchés et sur la bonne santé financière des cibles choisies.) Dans le deuxième cas, le télétravailleur dépend donc d’une entreprise et adopte son statut, il est tenu à une obligation de résultat et sera joignable à tout instant, il sera parfois difficile de séparer vie privée et vie professionnelle. L’aménagement du temps de travail impose une certaine rigueur, travailler en pyjama à 10h du matin n’est peut être pas le reflet de l’image idéale du télétravailleur…

Le télétravail dans son côté négatif contribue à l’isolement social, les échanges avec les collègues vont se réduire à la portion congrue et réduire les sources de support, de motivation et même d’inspiration.

Les dernières statistiques connues et datant de 2006 font état de 7,5 % de télétravailleurs en France, parmi ceux là, 2 à 3% seraient liés à une entreprise et les autres exerceraient cette activité d’une manière nomade.

Les banques et les assurances, les ingénieurs projets forment le plus gros bataillon des télétravailleurs « entreprise »

Chez nos voisins américains, 30% d’entr’eux pratiquent le télétravail avec des plages horaires très variables allant de 1h à 8h au quotidien et étonnamment leur temps libre (pour les hommes) est consacré en priorité aux tâches ménagères et ensuite la télé, les enfants arrivants en sixième position.

La France compte environ 10 ans de retard en matière de télétravail, elle est la dernière du peloton dans l’Europe et les Etats-Unis, derrière la Finlande (33%), la Suède (27%), l’Allemagne (19%)

Il y a toujours cette méfiance et cette conception bien française de ne pas aller de l’avant, ce qui nous vaut souvent des désillusions, on ne sait pas saisir les opportunités et les avancées technologiques, l’exemple de la téléconsultation médicale par internet en est la parfaite démonstration, l’exercice de cette télémédecine est parue au journal officiel, mais ne décolle pas et cependant dans le futur il faudra bien y adhérer, nous n’aurons pas le choix…

Il ne faut pas rêver, la réussite dans le télétravail n’est pas forcément au bout du chemin, il faut l’envie, la ténacité, l’ambition et trouver le créneau qui permettrait d’ouvrir des perspectives pour un aboutissement des plus heureux.

RH.

La consultation médicale par internet.


La France adopte la consultation médicale par internet.

Un décret public au journal officiel vient d’autoriser la médecine par internet dont l’objectif est de permettre à des patients isolés d’avoir accès à des diagnostics ou des suivis plus rapides.

Un diagnostic en un seul clic, c’est à présent possible. Déjà en place dans de nombreux pays comme la Suisse, la Suède, le Canada, la Grande Bretagne, la téléconsultation – via le Web – est officiellement autorisée en France. On donne la possibilité au patient de bénéficier d’une consultation en ligne. Le but de l’opération est de mettre un terme à la désertification médicale dont souffrent certaines régions. Le Conseil national de l’ordre des médecins se réjouit de la publication de ce décret, en revanche, le syndicat des médecins libéraux n’est pas du même avis et taxe cette médecine de « médecine fast-food » et mettent en avant les risques de mauvais diagnostics ou de mauvaises prescriptions. Les médecins « on line » pourront ainsi faire des ordonnances à leurs « patients en ligne » mais ce ne sera pas gratuit pour autant. Même si rien n’est arrêté, la téléconsultation pourrait coûter 22 euro remboursables. La téléconsultation supposera obligatoirement un examen du patient, avant ou après. Les patients isolés géographiquement iront auprès de regroupements de docteurs, petites cliniques ou cabinets médicaux équipés avec le matériel nécessaire.

Comment se passera la téléconsultation ?

Il suffira au patient de connecter son ordinateur à un site spécialisé, soit par mail, soit en liaison directe par Webcam interposée.

Un médecin procédera alors à la consultation en posant une série de questions au « patient ». Il pourra envoyer par mail en PJ ou voie postale l’ordonnance si nécessaire soit « patient » soit au pharmacien.

Tous les médecins seront-ils habilités à exercer cette médecine ?

Oui, tous les médecins autorisés à exercer en France pourront réaliser des téléconsultations.

A qui s’adressent les téléconsultations ?

A tous. Tout le monde aura la possibilité d’avoir recours à la téléconsultation.

Qui sera responsable en cas d’erreur de diagnostic ?

Le médecin.

Il y a sans doute toute une préparation psychologique à diffuser envers les futurs « télépatients » et aussi tout un apprentissage pour maîtriser l’informatique qui sera une pièce maîtresse dans cette application. Par la force des choses, nous serons obligés d’adhérer dans le futur plus ou moins proche à cette avancée dans le domaine médical et enrichir notre culture dans ce domaine avec des termes tels que cybermédecine, télémédecine, téléconsultation, télédiagnostic.

Aujourd’hui, l’infrastructure n’est pas en place et les services médicaux ne sont ni équipés, ni surtout organisés pour gérer la téléconsultation. Ce qui est sûr c’est que cette pratique se développera et que la téléconsultation est bien une voie d’avenir pour la médecine.

RH

Achats et paiements en ligne.


Acheter de l’électroménager, du textile, des fournitures scolaires, acheter ses billets de train ou d’avion, réserver et payer ses places de théâtre, mille et une bonnes raisons de recourir à un paiement en ligne. Comment choisir la bonne solution de paiement, connaître les dangers des transactions financières en ligne et les méthodes pour payer en toute sécurité : des informations indispensables pour optimiser ses achats.

Le top 15 du commerce en ligne en France s’établit comme suit :

- EBay est en tête avec presque 15 millions de visiteurs.

- PriceMinister avec 11 millions de visiteurs

- La FNAC 9,3 millions de visiteurs.

- La Redoute arrive en 6ème position et les 3 Suisses 9ème.

60% des internautes privilégient désormais leurs achats en ligne par rapport aux grandes surfaces et boutiques.

Un nouveau consommateur sur internet est né : Consommer moins, moins cher, plus vite, plus utile.

En 2008, le commerce électronique français a affiché un beau dynamisme, le montant des paiements effectués par carte bleue a franchi un record de 3,18 milliards d’euros et la courbe a été exponentielle pour les années suivantes.

Nous avons bien retenu que le mode de paiement le plus pratique et rapide est la carte bancaire classique.

Il faut bien sûr vérifier que le site de ecommerce sur lequel on fait ses achats est équipé d’un système sécurisé. C’est un mode de cryptage des données personnelles (nom, adresse, coordonnées bancaires) qui les rend invisibles, inatteignables et donc qui ne peuvent être récupérées par des logiciels malveillants.

Dès que l’on passe sur un espace sécurisé, le navigateur web l’indique par un message très clair. La présence du petit cadenas en bas à droite de l’écran et le http dans la barre d’adresse qui devient https sont les symboles de la sécurisation des communications entre vous et le serveur.

Une fois certain de la sécurisation du serveur, communiquer, nom, coordonnées bancaires, le numéro à 16 chiffres de la carte, les 4 chiffres de la date de validité (mois, année), les 3 derniers chiffres du pictogramme au dos de la carte de paiement. Il ne reste plus qu’à valider la commande.

Le danger du paiement en ligne :

Il faut savoir que le niveau de danger du paiement en ligne est le même que celui du paiement hors ligne. Le principe de bon sens et de prudence doit être le même partout.

Important :

Ne jamais communiquer ses coordonnées bancaires sur votre messagerie. Des imposteurs tentent de vous extirper sous de faux prétextes vos coordonnées bancaires, le plus souvent se font passer pour votre Fournisseur d’Accès Internet qui a exécuté un trop perçu sur votre compte et souhaite vous rembourser. Alors PRUDENCE.

Notez, que pour tout achat en ligne, en cas de fraude, votre banque est tenue de vous rembourser si un débit frauduleux a été effectué sur votre compte sans preuve de votre identité.

RH

Le vote électronique.


En France, plusieurs décrets, fixent le cadre légal du vote à l’aide d’ordinateurs. Celui-ci étant réservé aux communes de plus de 3500 habitants.

L’utilisation d’ordinateurs de vote dans la procédure électorale est très récente. Elle n’a pas fait l’objet d’une information auprès des citoyens au niveau national.

Le vote électronique a été expérimenté pour la première fois en Belgique en 1991

Malheureusement en France il y a toujours cette méfiance chronique qui fait barrage au progrès. En 2007, lors de l’élection présidentielle, sur les 12 candidats, un seul y était favorable, le Président élu actuel. Les détracteurs traitaient ce procédé de « machines de hasard, machines à tricher ».

La première expérience de vote par internet pour des élections nationales eurent lieu en 2003 dans certaines circonscriptions des Etats-Unis. Elle a été reconduite en 2006 en Europe, Asie, Levant, mais pour la France, les rapports, pétitions, plaintes etc … figent une nouvelle fois cette avancée technologique.

En Suisse depuis 2010, le pays s’est doté d’un système qui permet le vote électronique.

Dans son principe, le vote par internet a pour objectif d’autoriser le vote à l’aide de n’importe quel ordinateur connecté à internet. La procédure comprend l’authentification de l’électeur, le vote lui-même, et l’émargement. Les kiosques électroniques sont des terminaux placés dans les bureaux de vote et reliés à un ordinateur central (serveur). Ils se chargent de l’authentification, de l’émargement et du vote, les choix des électeurs sont transmis au serveur pour enregistrement. C’est le serveur qui se charge du dépouillement.

Le vote électronique désigne 3 types de systèmes informatiques : Les ordinateurs de vote où (machines à voter désignées par le code électoral), le vote par internet et les kiosques électroniques.

Le vote d’un citoyen se déroule ainsi :

- Le citoyen entre dans l’isoloir.

- Il consulte les choix présentés à l’écran.

- Il choisit en pressant un bouton .

- Son choix s’affiche sur l’écran.

- Il confirme son choix.

- Il sort de l’isoloir.

- Il émarge.

Seul défaut, l’électeur ne peut pas vérifier que son vote a bien été enregistré.

Perspectives d’avenir pour le vote électronique :

Le forum des droits sur internet estime que le vote électronique en France doit être mis en place, mais d’une façon progressive et raisonnée.

Pour les élections politiques, les principales phases de développement du vote électronique devront préalablement faire l’objet d’un large débat public. Cette politique montrera encore une fois de plus son visage qu’on lui connaît malheureusement.

Le vote électronique fait peur aussi aux citoyens qui maîtrisent difficilement l’informatique et l’ordinateur, il faudra se familiariser avec ces nouvelles techniques, ce qui prendra du temps …

RH